PERENNITE ET
EVOLUTION
DE LA DETECTION DES ANTICORPS ANTITHYROIDIENS
D. AL JABI*, H. WEIZANI*, C. HAMBERGER*,
A. EYQUEM**
Mots-clés : Antithyroglobuline, anti TPO, antiperoxydase
thyroïdienne, antimicrosomes.
PÉRENNITÉ ET ÉVOLUTION DE LA DÉTECTION
DES ANTICORPS ANTITHYROIDIENS
Bien que la responsabilité de lautoimmunisation
antithyroldienne ait été démontrée il y a 40
ans par Deborah Doniach et Roitt en clinique et par Witebsky et Rose en
expérimentation, notre interprétation du déclenchement
de ce processus est encore imparfaite.
Des anticorps de titres élevés antithyroglobuline
(anti Tg) et antimicrosomes, ont été décelés
avec les techniques mises au point après 1950, la peroxydase
thyroïdienne, (thyroperoxydase ou TPO) sest révélée
récemment être lauto antigène majeur qui sest
substitué aux microsomes.
Il convenait de juxtaposer les résultats obtenus au cours
du temps avec des techniques diverses, dinterpréter leurs
discordances apparentes et de rapporter les résultats obtenus dans
lévaluation en radio immunologie des anti Tg et anti TPO, sur
plus de 1300 prélèvements de patients suspectés de
thyréopathies.
Key words : Antithyroglobulin, antithyroperoxydase,
thyroid autoimmune diseases.
FOLLOW UP 0F THE DETECTION 0F THE ANTITHYROID ANTIBODIES AMONG
THYROID DISEASES
Though the proof of autoimmunity has been gîven forty years
ago, the origin of the pathogenesis of these autoimmune diseases remain unknown.
The antithyroglobulin and the antimicrosomes are still the markers detected
during thirty years by passive hemagglutination and now by Elisa and
radioimmunology. However the detection of the antimicrosomes is now replaced
by the detection of the antithyroid peroxydase. A comparaison has been made
in the successive detection of the markers of both system, especially in
the results obtained on more than 1300 samplesfrom patients suspected of
thyroid disease.
INTRODUCTION
Des auto anticorps antithyroïdiens avaient déjà
été mis en évidence en déviation du complément,
au début du siècle par Marinesco (1908) dans le sérum
de 3 des 4 goitres toxiques examinés, dont lun vis à
vis dun broyat de sa propre thyroïde.
Papazolu, élève de Marinesco, aussi par déviation
du complément, décelait des anticorps antithyroïdiens
chez 26 des 34 cas de thyrotoxicose examinés (1).
En 1925, Hektoen rapportait la mise en évidence dune
précipitine antithyroglobuline dans le sérum dun goitre
exophtalmique (2).
Il fallut attendre que la réalité de
limmunopathologie de lauto immunisation soit reconnue pour que
des anticorps de titres élevés antithyroglobuline et antimicrosomes
soient décelés avec les techniques mises au point après
1950, notamment en hémagglutination passive, et que limportance
de leurs titres au cours des thyroïdites chroniques soit affirmée
(en 1957).
RAPPEL SUR LA SYNTHÈSE ET LA
RÉGULATION DE LA FONCTION THYROÏDIENNE
Si rapidement la distinction a été établie entre
les anticorps anti Tg et les anticorps antimicrosomes, les techniques
détude ont présenté, pour ces derniers surtout,
des différences de sensibilité; de plus, si pour les anti Tg,
la spécificité concerne essentiellement un épitope majeur
de la Tg, pour les antimicrosomes la spécificité concerne le
constituant majeur des microsomes, représenté par la peroxydase
thyroïdienne.
Dautres constituants antigéniques interviennent mais
leur valeur diagnostique est encore imprécise et ils nont donc
pas été lobjet détudes extensives.
Notre étude résume lévolution des
résultats des anti Tg et des antimicrosomes puis anti TPO.
1 - ANTITHYROGLOBULINE (ANTI Tg)
Il est rapidement apparu que les anticorps observés au cours
des thyréopathies étaient inaptes à fixer le
complément; en revanche, la technique dimmunodiffusion en milieu
gélifié, mise au point par J. Oudin en 1946 et adaptée
par Ouchterlony, pouvait révéler ces anti Tg. Elle a donc
été exploitée par lun de nous, dans les premiers
cas examinés avec Jacques Decourt en 1958.
1. Détection des anti Tg en immunodiffusion
double
Cette technique est susceptible de fournir des résultats positifs
lorsque la concentration des anticorps dans le sérum est supérieure
à 0,2 mg/ml.
La réaction est réalisée dans un gel dagarose
coulé dans une boîte de Petri, en mettant léchantillon
de sérum dans un puits du gel dagarose face à un puits
contenant la solution de thyroglobuline humaine. Les boîtes étant
déposées à +40C, les lignes de précipitation
apparaissent en 1 à 6 jours sous forme dune ou deux lignes de
précipitation ou dune zone le clarification.
Ces précipitines anti Tg sont révélatrices
dune forte immunité anti Tg correspondant à un titre
supérieur à 5000 en hémagglutination passive.
Elles ont été observées au cours des
thyréopathies étudiées par lun de nous avec J.
Decourt, chez:
-
90% des thyroidites de Hashimoto,
-
12% des myxoedèmes primaires,
-
2% des Basedow et des tumeurs de la thyroïde,
-
0,3% des goitres colloides.
Limmunoélectrophorèse a montré que les
anti Tg étaient localisés dans les IgG, plus rarement dans
les IgM ou les IgA.
Lélectrosynérèse, mise au point par A.
Bussard, a permis ultérieurement de déceler, avec une plus
grande sensibilité et plus rapidement, ces précipitines anti
Tg.
2. Détection des anti Tg en immunofluorescence
La technique de R. Coons, mise au point pour la détection des
anticorps antitissulaires, après le séjour de lun de
nous à Harvard Medical School en 1956, est réalisée
sur des coupes de thyroïde humaine (ou de thyroïde de singe mais
non de thyroïde dautres mammifères) fixées au
méthanol pour la détection des anti Tg.
Ceux-ci donnent un aspect nuageux de la colloide si le titre de
lanti Tg est supérieur à 1280 en hémagglutination
passive.
En son absence il est possible de déceler les rares anticorps
anti CA2.
3. Détection en hémagglutination passive
a) La technique de Fulthorpe, Roitt, Doniach (J. Clin. Path. 1961)
utilise des globules rouges de mouton, tannés et formolés,
dont une partie est sensibilisée par la Tg. On compare en tubes les
titres vis à vis, dune part de globules sensibilisés,
dautre part vis à vis de globules tannés. La comparaison
de chaque dilution est indispensable du fait de la persistance
dantigènes hétérospécifiques sur les globules
rouges de mouton.
b) Les globules rouges humains, tannés et sensibilisés
avec une solution de thyroglobuline humaine, ont été utilisés
à partir de 1958 au laboratoire dimmunopathologie (A. Eyquem
et J. de Saint Martin). Pour chaque sérum à examiner, deux
séries de dilution (de 5 à 390 625) en tubes ou sur 12 cupules
(de 1 ml) de plaques en plastique, sont réalisées et leur pouvoir
agglutinant est comparé, dune part pour les globules tannés
et sensibilisés, dautre part pour les globules tannés
et non sensibilisés.
La technique a été ultérieurement
réalisée dans des plaques de plastique de Terasaki à
cupules en V avec des dilutions de sérum de 5 à 390 625.
c) Le traitement des globules rouges humains au glutaraldéhyde
(de Saint Martin, Petit et Eyquem, 1974), a ultérieurement remplacé
celui utilisant le formaldéhyde et fourni des globules traités
qui se conservent pendant quelques semaines.
d) Des globules rouges de dindons ont été aussi
préférés en remplacement des globules de mouton, du
fait de leur plus grande résistance (Welcome).
-
Résultats de la détection des anti Tg en
hémagglutination:
-
les sujets normaux peuvent fournir une agglutination pour des dilutions
de 160,
-
des titres de 640 coïncident avec une discrète
autoimmunisation,
-
des titres atteignant 100 000 ou supérieurs indiquent une forte
réaction autoimmunitaire
-
les globules non sensibilisés ne sont quexceptionnellement
agglutinés, le plus souvent par des sérums
hyperglobulinémiques.
4. Détection par agglutination de particules de gélatine
colorées et sensibilisées par la Tg (Fujirebio).
Une réaction positive est représentée par la
réunion des particules au fond des cupules après 3 heures de
contact avec les dilutions des sérums à examiner. Les
résultats positifs sont obtenus pour des dilutions comprises entre
1 600 et 25 600. De faibles titres sont observables chez 2 à 15% des
sujets nor-maux.
5. Détection des anti Tg en Elisa
Elle se fait sur des plaques de plastique enduites de thyroglobuline
humaine et la révélation avec une antiglobuline marquée
à la peroxydase ou une autre enzyme, donnant une lecture
automatisable.
La trousse TGAb Elisa de Sanofi Diagnostics Pas-teur détecte
des réactions positives pour des valeurs de 100 UI/ml; mais ces valeurs
sont observées chez un fort pourcentage de sujets normaux; il semble
que le seuil de 200 UI/ml soit plus spécifique.
6. Détection des anti Tg en radio immunologie
La trousse TgAB IRMA Pasteur utilise une tech-nique de phase solide
avec des tubes dont la paroi est enduite de thyroglobuline humaine.
Les standards sont calibrés par rapport à la
préparation internationale de référence MRC 65/93.
II - DÉTECTION DES ANTIMICROSOMES
La détection et le titrage des anticorps antimicrosomes ont
été réalisés successivement par fixation du
complément, immunofluorescence sur coupes de thyroïde dhomme
ou de primates, agglutination passive de globules rouges ou de particules
de gélatine et ulté-rieurement Elisa.
Lantigène spécifique des microsomes est localisé
sur les microvillosités des cellules thyroïdiennes face à
la colloide.
1. Détection des antimicrosomes en fixation du
complément
Les microsomes sont obtenus à partir dun fragment broyé
de thyroïde humaine fractionné, ultracentrifugé, réparti
et cryo desséché en ampoules
2. Détection des antimicrosomes en
immunofluorescence
Elle se fait sur les dilutions de sérum au 1/5 sur des coupes
de thyroïde humaine (ou de singe) fixées par ventilation ou un
fixateur ne dégradant pas la bordure thyroïdienne.
Les titres des antimicrosomes semblaient relativement faibles en fixation
du complément, du fait de la faible sensibilité de la technique
utilisée alors, ainsi quen immunofluorescence qui était
destinée au dépistage à la dilution du sérum
à 1/5.
3. Détection des antimicrosomes en hémagglutination
passive
Elle peut être effectuée en plaques de Terasaki avec
des globules sensibilisés avec une fraction microsomiale
spécialement préparée. La réaction est plus sensible
que la fixation du complément ou que 1 immunofluorescence.
4. Détection des antimicrosomes par agglutination de particules
en gélatine colorées et sensibilisées
La réaction est effectuée sur des dilutions de sérums
en plaque de Terasaki; les réactions positives sont indiquées
par le rassemblement des particules au fond de la cupule pour des dilutions
comprises entre 600 et 25 600. Des titres faibles sont observés chez
2 à 12% des sujets normaux.
5. Détection des antimicrosomes en Elisa
Les microplaques de plastique sont enduites dune suspension
de microsomes de thyroïde humaine. La fixation des anticorps contenus
dans les sérums à exa-miner est décelée par une
antiglobuline marquée à la peroxydase. (Elias, Inova,
Doxo).
III - DÉTECTION SIMULTANÉE EN HÉMAG-GLUTINATION
PASSIVE DES ANTI Tg ET DES ANTIMICROSOMES.
En 1977, une étude de lun de nous a montré, par
hémagglutination passive, que sur 1 078 cas de
thyréopathies:
-
les antimicrosomes étaient décelés
simultanément avec les anti Tg dans 7% des cas,
-
les antimicrosomes étaient décelés isolément
dans 14% des cas,
-
les anti Tg étaient seuls décelés dans 5% des
cas.
Létude en hémagglutination passive de Guillausseau,
Eyquem et Savoie (3), sur 629 cas daffections thyroïdiennes suivis
par la même équipe en endocrinologie, a montré que les
titres des antimicrosomes sont en réalité très
élevés; ils sont mis en évidence dans 93% des 111 cas
de thyroidite de Hashimoto examinés, dont 68% à un titre
supérieur à 25 600. Dans cette même série, les
antiTg étaient décelés dans 55% des cas de thyroidite
de Hashimoto (Tableau 1).
Sur la série de plus de 500 cas daffections
thyroïdiennes étudiés dans les mêmes conditions,
la détection des antimicrosomes a été plus fréquente
que celle des anti Tg dans toutes les affections, sauf pour la thyroïdite
de de Quervain et les carcinomes thyroïdiens.
Au total, les antimicrosomes avaient été décelés
dans 235 cas, dont 104 associés à un anti Tg et 131 cas
isolément.
Les anti Tg étaient décelés isolément
dans 47 cas. Parmi ces 629 cas, seuls 346 étaient dépourvus
danti-thyroïdiens (anti Tg et antimicrosomes) à titre
significatif.
IV - DÉTECTION DES ANTI TPO
La peroxydase thyroïdienne (ou thyroperoxydase ou TPO)
représente le principal antigène des microsomes thyroïdiens.
(4).
Les anti TPO sont, pour 85% dentre eux, spécifiques de
1'antigène immunodominant n°9 repéré par un des
13 anticorps monoclonaux; les autres anti TPO qui correspondent à
des épitopes différents nont pas dimportance clinique
reconnue. Les anti TPO sont aptes à fixer le complément; ils
peuvent dans certains cas inhiber lenzyme correspondante et avoir une
action cytotoxique.
1. Détection des anti TPO en Elisa
Différentes trousses sont disponibles utilisant des microplaques
à cupules enduites de TPO obtenue:
-
soit par purification : Boehringer, Radim, Biocode,
-
soit par chimioluminescence : DPC Immulite,
-
soit par recombinaison et expression dans Escherichia coli (Elias,
Genbio),
Une étude comparative de ces trousses et dautres trousses
à microplaques enduites de microsomes (Elias, Inova, Doxa) a
été effectuée par Schmit, Gilson et Humbel (5). Cette
étude a confirmé la plus grande sensibilité de la
détection en Elisa des anticorps par TPO purifiée sur les
antimicrosomes.
Cependant, lattention est attirée sur la défaillance
de certaines trousses préparées avec de la TPO recombinée,
présentant une antigénicité insuffisante.
2. Détection des anti TPO en radio immunologie
Les anti TPO sont maintenant décelables par radio immunologie
vis à vis de la thyroperoxydase.
La détection et le titrage sont effectués à
laide de tubes enduits par un anticorps monoclonal antithyroperoxydase
qui fixe la thyroperoxydase marquée à 125I; cette fixation
est inhibée par lanticorps antithyroperoxydase sil est
présent dans le sérum à examiner. La sensibilité
de la détection est supérieure à celle fournie par
lhémagglutination passive avec des valeurs comprises entre 100
et 10000 unités/ml pour 99% des maladies de Hashimoto.
La réaction est aussi positive dans environ 50% des
Myxoedèmes, des Basedow, ainsi que dans les thyroidites du post-partum,
les hypothyroidies silencieuses et certains cancers
différenciés.
La négativité de la détection en radio immunologie
permet dinfirmer la valeur de faibles titres déterminés
en hémagglutination (Izembart et col. 1997).
V - DÉTECTION COMPARÉE DES ANTI Tg ET ANTI TPO EN
ELISA, IMMUNOFLUORESCENCE ET HÉMAGGLUTINATION PASSIVE
Létude de Catolano et Dubel (6) a porté sur les
trousses Elisa TPOAb et TGAb de Sanofi Diagnostics Pasteur. Cette étude
a montré que la sensibilité de lElisa anti TPO est
légèrement supérieure à celle de
limmunofluorescence pour les antimicrosomes au cours des Hashimoto
et des Basedow mais que la spécificité de
limmunofluorescence est plus élevée. La concordance globale
est de 90%.
Les spécificités des anti Tg par Elisa et
hémagglutination passive sont excellentes puisque respectivement de
97 et 99%. En revanche, 10 des 15 sérums positifs en Elisa et
négatifs en hémagglutination proviennent de Hashimoto ou de
Basedow.
VI- DÉTECTION SIMULTANÉE DES ANTI Tg ET ANTI TPO
EN RADIO IMMUNOLOGIE
Elle a été réalisée au CBMS (Institut
Pasteur). Nous résumons ici les résultats obtenus de mai à
décembre 1997 sur les prélèvements de 1 316 sujets suspects
de thyréopathies, dont I 047 sont du sexe féminin (80%) et
269 du sexe masculin (20%) Les anti TPO ont été quantifiés
en utilisant le DYNO Test anti TPO Brahms qui fournit des valeurs:
-
normales, inférieures à 70 U/ml,
-
douteuses, comprises entre 70 et 130 U/ml,
-
positives, supérieures à 130 U/ml.
Les anti Tg ont été recherchés à laide
de la trousse TgAB IRMA Pasteur qui utilise une technique en phase solide
sur des tubes dont les parois sont enduites de thyroglobuline. Les standards
sont calibrés sur la préparation internationale de
référence MRC 65/93
-
les valeurs normales sont inférieures à 50 UI/ml,
-
les valeurs douteuses sont comprises entre 50 et 150 UI/ml,
-
les valeurs positives sont supérieures à 150
UI/ml.
RÉSULTATS
Ils ont été regroupés, sans tenir compte du
sexe:
-
a) 57% (n = 749) fournissent des résultats négatifs
pour les 2 systèmes,
-
b) 12,5% (n = 165), fournissent des résultats positifs pour
les 2 systèmes,
-
c) 18,5% (n = 244) présentent des anti TPO et nont pas
danti Tg,
-
d) 2,1% (n = 28) présentent des anti Tg et nont pas
danti TPO,
-
e) les résultas douteux ont concerné 3,3% (n = 43)
danti TPO et 7,3% (n = 9 6) danti Tg, pour lesquels nous
navons pas recherché la dissociation ou
lhomogénéité des réponses.
Cette étude montre donc
-
que la fréquence des anti TPO (31%) est plus élevée
que celle des anti Tg (14,6%),
-
la fréquence des anti TPO isolés(/g%),
-
la rareté des anti Tg isolés. (2%).
Ces observations sont en accord avec celles obtenues dans les recherches
simultanées des anti Tg et antimicrosomes par hémagglutination
passive avec les systèmes performants.
CONCLUSION
Limportance de limmunité
humorale contre la thyroglobuline qui sétait
révélée dans les explorations immunologiques des
thyréopathies a été confirmée avec lapparition
des différentes techniques dagglutination passive ou automatisables
dElisa et radio immunologie.
Ces dernières techniques ont
révélé que la fréquence des antimicrosomes est
supérieure à celle des anti Tg. Cette observation a été
confirmée par la détection des anti TPO, qui doivent donc
être recherchées en priorité.
La détection des anti Tg mérite
néanmoins dêtre demandée car 2% des dysthyroïdies
présentent des anti Tg non associés à des anti
TPO.
Enfin, la qualité des détections
des anti TPO dépend de lorigine de la TPO utilisée pour
le réactif détecteur ce qui peut expliquer certaines
discordances.
BIBLIOGRAPHIE
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9. de SAINT MARTIN J., PETIT, EYQUEM A. 1974.
*Centre de Biologie Médicale Spécialisée
(CBMS), Institut Pasteur, 75724 PARIS cedex, France.
**Professeur honoraire de linstitut Pasteur, 75724 PARIS
cedex 15. France.
Journées Internationales de biologie (JIB 97), 14 novembre
1997.
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LEurobiologiste 1998, Tome XXXII, N0 23517 -
189
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